Text: Jules Jouy nach “La chanson des Peupliers” (Das Lied der Pappeln) von F. Doriat (30. Mai 1887).
Ein Lied, gewidmet den 147 Kommunarden, die am 28. Mai 1871 in Père Lachaise erschossen wurden
Ornant largement la muraille, Vingt drapeaux rouges assemblés Cachent les trous de la mitraille Dont les vaincus furent criblés. Bien plus belle que la sculpture Des tombes que bâtit l’orgueil, L’herbe couvre la sépulture Des morts enterrés sans cercueil.Ce gazon, que le soleil dore, Quand mai sort des bois réveillés, Ce mur que l’histoire décore, Qui saigne encore, C’est le tombeau des fusillés. (bis)Autour de ce tombeau sans bronze, Le prolétaire, au nez des lois, Des héros de soixante-et-onze Ecoute chanter les exploits. Est-ce la tempête ou la houle Montant à l’assaut d’un écueil ? C’est la grande voix de la foule Consolant les morts sans cercueil ;Ecoute, bon bourgeois qui tremble : Pleurant ceux qu’on croit oublier, Le peuple, tout entier s’assemble Et vient ensemble Près du tombeau des fusillés. (bis) Loups de la Semaine Sanglante, Tremblez ! Les lions qu’on courrouce |
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Weit schmücken die Wand, Dieses Gras, das die Sonne vergoldet, Um dieses Grab ohne Bronze, Hören Sie, guter Bourgeois, der zittert: Wölfe der blutigen Woche, Zittern! Die Löwen ärgern wir |